Jean-Louis Estèves à Visa pour l'Image de Perpignan 2010
Jean-Louis Estèves : La tuile cassée
Nombre de photographies : 22
Présentation : Tirages sur papier aquarelle de format 40X50 cm, présentés en sous verre avec cadre « Art déco », jonc de 2 cm de couleur vert foncé. Image photographique 20x30 cm et texte poétique correspondant en gaufrage en creux.
La « Tuile cassée » est une libre interprétation photographique du poème du même titre de P. Sanchez, réfugié politique chilien.
Ce travail en capture numérique présente les prises de vues brutes de déclanchement – aucune intervention informatique n’a été effectuée sur les fichiers originaux. La ou les déformations sont dues à la technique de prise de vue, qui consiste à travailler avec un reflex où l’optique a été remplacée par un verre à moutarde.
L’impression des plus classiques est effectuée sur papier aquarelle fort 360 g/m2. JL Estèves
Présentation en sous-verre 40x50
La tuile cassée, poème de P. Sanchez
J'aime ouvrir les portes qui n'ont jamais été ouvertes par personne
Un pot à fleurs où l'eau s'est évanouie comme la peau d'un serpent
©Jean-Louis Estèves
Jean-Louis Estèves : Caves coopératives
Réalisation d'un état des lieux du bâti et des cuveries. Une photo principale et une ou deux de détails. Projet en cours.
Cave Coopérative de Castries, détail
Cave coopérative de Castries, vue générale
Démolition de la Cave coopérative de Castries
Distillerie coopérative de Montferrier, détail de cuve
Distillerie coopérative de Montferrier
© Jean-Louis Estèves
Jean-Louis Estèves : Artistes et artisans du livre
Tirages argentiques 24 x 30 numérisés et tirés sur canson 106 x 120 cm.
Anne-Marie Jean-Jean, poème calligraphié
Jacques Brémond, taquage
J.C. Domens
J.C. Bernard, Encre et Lumière
© Jean-Louis Estèves
Jean-Louis Estèves : Arbres emprisonnés
Jean-Louis Estèves : Reflets
Travail photographique au moyen format argentique sur des végétaux en reflet dans l'eau. Tirages 50 X 60 à 80 x 120 sur papier baryté, virages partiel sépia et montage en cadres de récupération (cadres de peinture rococo).14 photographies.
Etang de l'Or
Salagou
Rosis
Sur la Cadoule
Sur la Mosson
Tortues
© Jean-Louis Estèves
Jean-Louis Estèves : Tempête de sable à l’Espiguette
Série de 22 photographies tirées su papier baryté, virées au sélénium et séchées tendues.
Format 30 X 40 cm en passe partout gris clair 50 X 60 cm.
©Jean-Louis Esteves
Jean-Louis Estèves : La Sodicapeï, des handicapés dans la mine
La Sodicapeï : créée en janvier 1994 par des mineurs au chômage à la suite de la fermeture du site minier de Villeveyrac et dont certains d’entre eux sont parents d’enfants handicapés. Société d’exploitation, de tri et de commercialisation de la bauxite, l’entreprise emploie 25 mineurs, plus le personnel d’encadrement et de service et 12 handicapés à temps plein, avec un véritable statut professionnel et un salaire correspondant.
La production est d’environ 100 000 tonnes par an, principalement pour les cimenteries. Le but de la Sodicapeï, outre que fournir un emploi aux mineurs et aux handicapés, est de permettre à ces derniers de sortir de leur handicap par le travail, notamment avec des postes de travail à responsabilité (pesage des camions, laboratoire, mécanique, etc.).
Reportage : Lors de mon reportage, j’ai été particulièrement séduit par l’ambiance très détendue dans le travail et surtout par les rapports humains très chaleureux entre mineurs et handicapés (le personnel médical est très discret, les handicapés travaillent directement avec les mineurs) de même qu’entre handicapés. Cela tant sur les lieux de travail que lors des moments de détente (petit-déjeuner, repas pris en commun, etc.).
Chaque instant est l’occasion de mouvements d’entraide spontanés, surtout entre handicapes qui manifestent une très grande attention aux difficultés rencontrées par leurs crades de travail. Ici l’entraide est omniprésente, des mouvements d’échange et de partage sont vécus par tous au quotidien. Par ce reportage, j’essaie d’être le témoin de l’éveil et de l’évolution de ces personnes handicapées mentales par la thérapeutique du travail et de la solidarité. JL Esteves
Débourrage du concasseur
En route vers le réfectoire
Moment de détente
Tri de la bauxite blanche
© Jean-Louis Estèves
Jean-Louis Estèves : Mondial : les filles aussi jouent au foot
Depuis lundi 11 mai, à l’occasion de la Coupe du monde de foot, sur le mur des halles Castellane s’étalent deux immenses photos. L’une d’elles représente des filles qui courent après un ballon. Elle fait partie d’un reportage commandé par Montpellier Photo Vision au photographe Jean-Louis Esteves, qui habite Castries.
Pendant trois mois, il a suivi les joueuses de l’Entente Montpellier-Le Crès qui, dans l’anonymat le plus total, jouent au plus haut niveau national. Voici en avant-première quelques-unes de ses photos : elles font partie d’une expo qui sera présentée de juin à août à l’occasion de la Biennale de photo de Montpellier. Biennale qui en cette année de Mondial a pour thème « Sports et photographie ».
Henri-Marc Rossignol
Série réalisée durant la saison 97/98. Présentation lors du Mondial 98 au Carré Saint Anne et tirages géants (120m2) au centre ville de Montpellier.
L’Entente Montpellier-Le Crès compte 5 équipes et 70 licenciées. Des filles exclusivement. Pour assurer son maintien en Nationale 1 A, qui regroupe les 12 meilleures équipes françaises, l’Entente devra battre St-Maur, le 7 juin au stade du Crès.
Les filles jouent au plus haut niveau, mais elles passent après les gars et ne peuvent s’entraîner qu’à partir de 20h. « Ce manque de considération m’étonne, soupire le photographe Jean-Louis Esteves, les femmes jouent vraiment au ballon : elles donnent une âme à ce sport ».
« Nous commençons à avoir un public, explique Monique Suquet, secrétaire du club, mais rien à voir avec ce que nous trouvons en Bretagne par exemple, lorsque nous nous y rendons pour les matchs ».
© Jean-Louis Estèves