Jean-Louis Estèves : Mort de froid au centre ville
En « Journaliste digne de ce nom »…
Des superlatifs ? Jean-Louis n’apprécierait pas beaucoup…En quinze ans de métier – moitié galère, mais passion entière – le photographe en a pris plein les yeux et le journaliste en veut, encore et encore. Ce sujet, sur les sans-abri à Montpellier, n’était pas des plus simples qu’il ait eu à traiter. Un autre se serait peut-être contenté d’un tour rapide de Comédie : deux-trois zonards faisant la mande, un clodo sur un banc de l’Esplanade et les clichés étaient « assurés ».
Mais Jean-Louis Esteves n’est pas du genre clic-clac-développé-c’est envoyé. Ni du style de mécaniques désabusé, grande gueule « j’ai tout vu, j’ai tout fait ». Alors, ce sujet, Jean-Louis a pris le temps de le soigner, en s’y intéressant autant que le confrère rédacteur qui l’accompagnait. En prenant le temps, aussi, de discuter avec ces exclus. Simplement, directement, mais avec beaucoup de tact. En « journaliste digne de ce nom »… François Cusset.
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©Jean-Louis Estèves